Dans le cadre de notre vie quotidienne, professionnelle ou sociale, on entend souvent parler d’environnement, de résilience ou de durabilité. Sans vraiment comprendre le sens complet et exact qui se cache derrière ces concepts, pas plus que les enjeux qu’ils pourraient renfermer, leur évocation devient de plus en plus fréquente jusqu’au point même d’en faire des thèmes de salons ou de conférences.
La résilience dans l’actualité
Cet été, les quarante degrés (40°C) ont été dépassé à Paris ! Mi-juillet, nous avons tous ressenti l’effet de ces canicules successives, particuliers ou entreprises, à titre d’exemple, la RATP. En effet, la sécurité des passagers ainsi que du personnel étant en question, elle a été contrainte de réduire la vitesse des véhicules circulant à l’air libre (tramways, RER, métros).
Cependant, ce phénomène n’est pas, et ne sera pas, unique. Face à un contexte de réchauffement climatique accéléré, de pollution atmosphérique amplifiée, et de dégradation environnementale continue, la communité internationale n’a cessé de clamer la nécessité d’un changement. Que ce soit le changement dans nos habitudes quotidiennes ou même dans notre façon de vivre.
A ce stade, limiter la hausse des températures mondiales et améliorer la résilience des populations face à celles-ci sont devenus les objectifs premiers des derniers sommets de la Terre. Pour ce faire, l’intégration des objectifs du développement durable dans la politique des grands secteurs d’activités semble être la première étape pour se rapprocher de ces attendus.
Où la question de la résilience se pose-t-elle ?
Depuis longtemps, la question de « la résilience des villes » occupe le centre du débat. Abordées dans le onzième objectif du développement durable, les problématiques tournant autour de cette notion résonnent aux oreilles non seulement des collectivités et acteurs publics, mais aussi à celles des citoyens. Face à ce questionnement, les entreprises ne peuvent se sentir que concernées.
Les 8 et 9 septembre derniers, Idélia a centré le débat de sa grande conférence annuelle « L’espace collectivité » sur ce sujet, ses enjeux et potentiels défis. Une centaine d’entreprises ont été invitées pour échanger à Brétigny sur Orge !
La résilience : c’est quoi ?
Ville résiliente ? Oui. Mais avant tout, la résilience, c’est quoi ?
Même si l’on peut rattacher plusieurs définitions à la résilience, le Larousse l’a défini comme « la capacité pour un individu à faire face à une situation difficile ou génératrice de stress ». A ce stade, si l’on souhaite associer ce concept à une ville, on pourrait dire que la ville résiliente est celle où problèmes et résultats se rencontrent ; où les solutions inédites et développées apparaissent pour surmonter les effets de toute crise, environnementale, économique, sociale ou même sanitaire.
La ville résiliente est aussi celle qui répond à un certain nombre de critères : une ville où se divertir, travailler et se déplacer serait possible, de la manière la plus simple.
Néanmoins, il existe un nombre important d’enjeux et de défis que la ville doit être prête à relever pour se conformer au modèle visé par les objectifs du développement durable.
Quels sont ces enjeux et défis à prendre en compte ?
« Faire en sorte que les villes et les établissements humains soient ouverts à tous, sûrs, résilients et durables », c’est bien le onzième objectif du développement durable prévue dans l’Agenda 2030. Pour y arriver, certains secteurs ne doivent pas rester en marge.
En premier lieu, pour que la ville soit véritablement résiliente, il faut que chacun se sente bien chez soi. En effet, quand on parle de ville, on ne peut laisser de côté les bâtiments et les constructions, nouvelles ou anciennes, destinées à un usage résidentiel ou tertiaire.
L’amélioration de la performance énergétique du bâti, se trouvant désormais sur le devant de la scène, est bien encouragée par des aides étatiques. Cependant, la proportion de celles-ci pose encore question (sont-elles suffisantes ?).
Résiliente, c’est aussi le cas d’une ville où tous les résidents ont les moyens de se déplacer d’une manière régulière, sécurisée et rapide. Un bon maillage territorial est indispensable, mais le coût des transports est aussi important à prendre en compte. L’accessibilité reste la clé !
De plus, l’offre d’emploi n’est pas à négliger. En effet, à la suite de l’inflation qui a affecté le secteur de l’immobilier, des particuliers se sont vus dans la nécessité de quitter la ville et de déplacer leurs logements en banlieues. L’idéal resterait de leur donner la possibilité de travailler sans avoir à faire de long trajet.
La véritable résilience des villes
La ville, c’est aussi le lieu des inégalités sociales. Pour que celle-ci soit véritablement résiliente, on ne peut plus se limiter à la dimension écologique du terme. On ne doit plus penser à des solutions autres que durables, généralisées et équilibrées.
Dans ce cadre-là, on peut largement noter que la stratégie de résilience vue comme réussie, est celle qui regroupe préservation des écosystèmes et lutte contre les inégalités, qui tient compte du national ainsi que du local.
Pourquoi Horisis Conseil ?
Depuis 2005, Horisis Conseil est fortement engagé pour le développement durable en général et la protection de l’environnement en particulier. Que ce soit dans la gestion de ses projets internes ou dans ses relations clients, dans les secteurs publics ou privés, sa quête pour la promotion de solutions tant innovantes que responsables n’a jamais cessé.
Cette société de taille humaine, intervenant dans le domaine de l’énergie, du BTP, du transport, de la construction et des infrastructures, a toujours visé la durabilité et la résilience dans les projets dont elle assure la gestion.
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